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Mo's blog
30 janvier 2007

Billet de janvier

wentworth_ch

Janvier, mois de la déprime. Une vision subjective qu'ont confirmé des scientifiques britanniques pointant le lundi 22 comme journée la plus déprimante avec une prolongation lors des autres jours de cette semaine. Bonne nouvelle, le pire est donc derrière nous.

Pour réanimer le swing des pensées positives, je m'attarde bien volontiers sur le magnétique Wentworth Miller, héros de la série Prison Break, que l'ami des stars hollywoodiennes, Perez Hilton, a tenté de outer, sans succès d'ailleurs. Non sans laisser un certain doute : dans un rôle froid et presque animal, le magnifique Wentworth laisse transparaître une douceur, une féminité qui renforce la part de mystère de son personnage et par extension la sienne (peut-être à tort d'ailleurs). Ce détachement le rapproche psychologiquement de l’attitude qu’endossent de nombreux gays durant leur parcours.
Si la question de l’orientation sexuelle peut amuser, le choix de taire sa vie privée doit être respecté et aucune tentative d'outing ne se justifie dans ce cas-ci (les seules que je puisse avaliser auraient trait aux propos homophobes tenus par un gay dans le placard ou à sa participation à des manifestations de ce type - comme ce fut le cas pendant le Pacs). A vrai dire, son regard intense nous appartient déjà, peu importe le reste.

A propos de Prison Break, le directeur de M6 a reconnu récemment avoir censuré quelques scènes jugées inappropriées pour l'heure d'écoute (en première partie de soirée). A cette révélation vient s'ajouter le contrôle indirect du doublage où fleurissent les traductions tronquées (en vue de les rendre plus politiquement correctes). Un phénomène réellement insupportable qui devrait encourager le militantisme de la version originale sous-titrée. Au fonds, on avait déjà connu ça dans les années 60. On appelait cela le "rock à la française" avec Eddy Mitchell, Dick Rivers et Johnny Hallyday. La France ne s'en est pas encore remise...

Le départ de Johnny en Suisse sera-t-il libérateur pour l’Hexagone? Je doute que cette désertion fiscale influence profondément sa popularité. Johnny s'efforcera de redorer son blason terni en participant, comme Pagny en son temps, à l'une ou l'autre action caritative pour démontrer combien il a (quand même) un grand coeur. C'est cette solidarité sélective qui m'a retenu jusqu'à maintenant d'envisager de faire des dons de toute sorte. J'ai toujours refusé cette optique émotionnaliste (un néologisme vraiment?) à la carte, s'appuyant sur la mauvaise conscience des gens (je paie pour quelque chose qui me touche et je me persuade ainsi de ma générosité envers la société) lui préférant une solidarité plus globale, axée sur l'intervention publique avec financement par l'impôt (je serais disposé à en payer plus pour le maintien d’une sécurité sociale forte par exemple), de nature à pouvoir entreprendre des actions politiques sans populisme et susceptibles de défendre les citoyens dans leur diversité (notamment les minorités moins visibles ou moins moralement correctes).
Si je réitère ces réserves, je conviens aujourd'hui que les deux approches ne sont pas forcément antinomiques, et qu'il est possible de consentir quelque don (même minime) à l'une ou l'autre ONG dans le prolongement d’une sensibilité spécifique. Une réflexion adoptée récemment et sans aucun rapport avec le décès de l'apôtre de la charité, l'Abbé Pierre (une issue normale à son âge et sans grande émotion pour ma part : suis-je donc si anormal?).

En politique politicienne, la campagne présidentielle française s’est péniblement déployée en ce début d'année. Le fossé immense qui l'éloigne du rush final explique sans doute qu'on s'y ennuie aussi intensément. Les polémiques qui s'étaient dans les médias paraissent tellement dérisoires au vu des enjeux auxquels elles renvoient, que la suspicion d'un téléguidage visant à saper la légitimité présidentielle de Ségolène Royal s'impose comme une évidence. Prudence, prudence, février avait été fatal à Balladur en son temps...
Ceci dit, les mois avançant, je ne parviens toujours pas à émettre un avis tranché (dans un sens ou un autre) à propos de la candidate socialiste. Me rallierais-je tardivement à cet élan de nouveauté qu'elle souhaite incarner ou le ton de la campagne à venir confirmera-t-il la méfiance que mon instinct recommande toujours à son égard (sans justifier toutefois le moins du monde un ralliement à l'autre candidat de la droite, François Bayrou, tel que l'envisageraient des déçus strauss-khaniens ou fabusiens)?
Un doute qui prévaut tout autant d'ailleurs à la candidature démocrate de Hillary Clinton (dont les prises de position centristes sont rarement empreintes du sceau du courage).

Pour en terminer aujourd’hui, je voudrais revenir un instant sur cet événement people qui a secoué la Belgique: Justine et Pierre-Yves se séparent. Justine, c'est Justine Henin bien sûr. Un divorce pas si anodin puisqu'il a provoqué le forfait de la joueuse aux Internationaux d'Australie.
Profitant de cette nouvelle pour promotionner son site de petites annonces, le journal Le Soir en ligne a fait fort avec le bandeau suivant :
http://www.lesoir.be/mediastore/static/070124_henin/LeSoir_toptop_henin.pdf
 J'imagine que dans la même situation, on aurait suggéré à Amélie de tester le nouveau gazon...  

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Commentaires
M
C'est une blague? Le prochain mari de Kim s'appelle Lynch lol
2
Oh Mo pour Amélie! Concernant Justine Henin, j'ai vraiment une image négative d'elle hors sport, elle semble avoir pris la grosse tête contrairement à Roger Federer, l'inqualifiable; il n'y a pas assez de superlatifs... Je préfère Kim quitte à me faire lyncher :)
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